Note du déracteur en chef
Note du rédacteur en chef
Il
est important de préciser que Jonathan Pinchaud n’a jamais été un journaliste
régulier pour TX Médias. Il fut recruté par l’entremise de son avocat à qui
nous avons transmis notre offre peu après le prononcé de sa sentence.
Cette
initiative faisait suite aux déclarations de Charles Comings alias CC, un gardien de la prison
de Parsons, affirmant que les prisonniers recevaient des doses massives de
drogues hallucinogènes et que le gouvernement était au fait de ces pratiques.
Jamais
Jonathan Pinchaud n’a été rencontré par la direction de TX Médias, ni
d’ailleurs par aucun journaliste de l’entreprise, avant son évasion. Les textes ci-joint ont été publiés sans
autres altérations que celles rendues obligatoire par la Cour Suprême. Il ne s’agit pas d’articles, à propre parlé,
mais plutôt des comptes rendus qui allaient servir de base des futurs
reportages (qui, bien sûr, ne purent être diffusés). Ce sont les textes
intégraux, tels qu’ils furent archivés à l’époque, sans correction ni
remaniement et leur contenu ne reflète en rien l’opinion de TX Médias. Cette publication a pour but de démontrer la
transparence de notre entreprise dans cette affaire et ne saurait être
confondue avec une simple opération mercantile.
Il
est vrai que nous avons offert une compensation financière à Jonathan Pinchaud
et CC en échange de leur collaboration (annexe 1.1) Cette attente stipulait que
CC nous transmette les textes (ou du moins les confidences) de Jonathan
Pinchaud pour une durée de 8 semaines suivant son incarcération à la prison de
Parsons. Bien entendu, TX Médias
s’engageait par contrat à ne divulguer aucun renseignement sur cette affaire
avant que CC n’ait remis sa démission aux administrateurs du pénitencier. Il va sans dire que les informations
recueillies ont causés bien des maux de têtes et des dilemmes moraux à notre
équipe. Toutefois, nous étions tenu par contrat de respecter nos engagements et
c’est pourquoi aucun de ces textes n’a été rendu public, ni remis aux
autorités, avant les tristes évènements que nous connassons.
En
toutes circonstances, nous avons agit pour le bien de nos collaborateurs et les
décisions prises visaient d’abord à assurer leur sécurité. Si certaines accusations ont été portées
contre l’entreprise, il faut garder en tête que TX Médias fut exonéré de tout blâme dans ce dossier.
Nous
espérons que vous comprenez le bien-fondé de notre démarche et espérons que la
diffusion de ces textes dissipera une fois pour toutes vos doutes quant à notre
implication dans cette tragédie.
Bernard Samson