samedi 18 avril 2015

Note du déracteur en chef


Note du rédacteur en chef

Il est important de préciser que Jonathan Pinchaud n’a jamais été un journaliste régulier pour TX Médias. Il fut recruté par l’entremise de son avocat à qui nous avons transmis notre offre peu après le prononcé de sa sentence.

Cette initiative faisait suite aux déclarations de Charles Comings alias CC, un gardien de la prison de Parsons, affirmant que les prisonniers recevaient des doses massives de drogues hallucinogènes et que le gouvernement était au fait de ces pratiques.

Jamais Jonathan Pinchaud n’a été rencontré par la direction de TX Médias, ni d’ailleurs par aucun journaliste de l’entreprise, avant son évasion.  Les textes ci-joint ont été publiés sans autres altérations que celles rendues obligatoire par la Cour Suprême.  Il ne s’agit pas d’articles, à propre parlé, mais plutôt des comptes rendus qui allaient servir de base des futurs reportages (qui, bien sûr, ne purent être diffusés). Ce sont les textes intégraux, tels qu’ils furent archivés à l’époque, sans correction ni remaniement et leur contenu ne reflète en rien l’opinion de TX Médias.  Cette publication a pour but de démontrer la transparence de notre entreprise dans cette affaire et ne saurait être confondue avec une simple opération mercantile.

Il est vrai que nous avons offert une compensation financière à Jonathan Pinchaud et CC en échange de leur collaboration (annexe 1.1) Cette attente stipulait que CC nous transmette les textes (ou du moins les confidences) de Jonathan Pinchaud pour une durée de 8 semaines suivant son incarcération à la prison de Parsons.  Bien entendu, TX Médias s’engageait par contrat à ne divulguer aucun renseignement sur cette affaire avant que CC n’ait remis sa démission aux administrateurs  du pénitencier. Il va sans dire que les informations recueillies ont causés bien des maux de têtes et des dilemmes moraux à notre équipe. Toutefois, nous étions tenu par contrat de respecter nos engagements et c’est pourquoi aucun de ces textes n’a été rendu public, ni remis aux autorités, avant les tristes évènements que nous connassons.

En toutes circonstances, nous avons agit pour le bien de nos collaborateurs et les décisions prises visaient d’abord à assurer leur sécurité.  Si certaines accusations ont été portées contre l’entreprise, il faut garder en tête que TX Médias fut exonéré  de tout blâme dans ce dossier.

Nous espérons que vous comprenez le bien-fondé de notre démarche et espérons que la diffusion de ces textes dissipera une fois pour toutes vos doutes quant à notre implication dans cette tragédie. 

Bernard Samson